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Promenons-nous dans le parc (Swann)

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Lun 5 Juin - 15:37

   

   
Promenons-nous dans le parc

   Swagène
   

   

   
La journée était bien avancée en ce lundi et midi sonnait à l’église d’Heatherfield. C’était l’heure pour moi de me faire à manger avant une après-midi détente. Je ne savais pas encore ce que j’allais pouvoir cuisiner et j’ignorais même si je n’allais pas me faire livrer de la nourriture plutôt que de faire le repas. J’allais dans ma cuisine et en ouvrant le frigo, je fus surpris de ne pas y trouver de la poussière et des mouches volées. J’avais oublié que depuis mon divorce, j’avais tendance à me laisser un peu allé à la flemmardise. Je devais avouer qu’avant, c’était ma femme qui cuisinait et je n’étais pas spécialement doué pour cela, préférant la regarder faire. Combien de fois avais-je pu la regarder cuisiner avec Bérénice. Même si cela faisait déjà quatre ans qu’elle m’avait quitté, je n’arrivais pas à me faire à l’idée que ma femme m’avait quitté pour une autre femme. La vie avec moi était-elle si difficile à vivre qu’elle était devenue lesbienne? Ou m’avait-elle toujours menti sur son orientation? Je l’ignorais mais je le vivais toujours aussi mal. D’autant que je vivais désormais seul à Heatherfield, ma fille ayant suivi sa mère à Vancouver, à l’autre bout du pays. Bien sûr, j’avais toujours des contacts avec elle via skype ou le téléphone mais ce n’était pas pareil que de pouvoir la prendre dans mes bras et lui faire des bisous. J’avais toujours été très proche de ma fille et ne pas l’avoir vu depuis quatre ans me pesait. Soupirant, je refermais la porte du frigo avant de décider d’aller manger dehors. Je sifflais Clovis, mon chien bouvier bernois car j’allais l’emmener en promenade avec moi. Lui attachant sa laisse, je me tournais vers le chat qui se trouvait couché de tout son long sur le canapé du salon. « Je te laisse seule Cataline, soit sage et garde la maison. En route Clovis. » Catalaine reposa sa tête sur le canapé et décida de reprendre sa sieste là où je l’avais interrompu. Je pris la direction de Midtown, sachant que je trouverais à prendre à emporter quelque part. Je me garais rapidement dans le quartier avant de m’arrêter dans une petite boulangerie pour prendre un panini. Je pris ensuite la direction du Dog Park où je pus lâcher mon chien. Ce dernier était cependant très bien dressé et ne s’éloignait pratiquement pas de moi et revenait immédiatement quand je l’appelais. Je finis par m’asseoir sur un banc pour manger correctement mon panini mozzarella-chorizo quand Clovis s’éloigna de moi pour aller embêter une jeune femme à quelques mètres de moi. « Clovis, reviens. » Mais il ne semblait pas vouloir revenir alors je dus me lever pour rejoindre mon chien et lui remettre sa laisse. Je fis alors plus attention à la jeune femme qui se trouvait devant moi et je ne pus m’empêcher d’avoir un petit sourire. Je connaissais la jeune femme et j’étais étonné de la revoir. Un an et demi que je n’avais pas de nouvelle. Swann Maxwell était une ancienne stripteaseuse de la boite que je tenais et elle avait été mon employé pendant six mois. « Mademoiselle Maxwell, comment allez-vous? Excusez Clovis, il est bien dressé normalement. » J’espérais sincèrement que mon chien n’avait pas trop embêté la jeune femme.
   

   

   
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Swann Maxwell
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▲ Quartier Résidentiel : Midtown dans un petit appartement, n°192, avec ma vieille grincheuse (mon chat Madeleine), et mon chien (Heiko).
▲ Occupation : Je suis l'auxiliaire de vie de Hazel. Je la suis comme son ombre.
▲ Identité Sexuelle : Homosexuelle depuis toujours et fière de l'être, même si ça n'a pas toujours été facile.
▲ Cupidon : Mon cœur balance entre elle et elle. Elle, c'est Hazel, mais je ne peux l'aimer, ne sachant pas ce qu'elle ressent. Alors je ne dis rien, j'attends, espérant.
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Mar 6 Juin - 16:15


Promenons-nous dans le parc

Swagène


Elle avait enfin accepté de me revoir, après ces nombreux jours de silence. Bon j’avais joué la carte du ‘urgent’ avec l’aide de Jasper, ce n’était peut-être pas réglementaire. Mais au moins, elle avait arrêté de se morfondre sur elle-même, pendant quelques heures et c’était le principal. Et c’était un nouveau pas, dans son avancée vers le bonheur. Fermant les yeux, je n’ai absolument aucune envie de me lever ce matin. Surtout qu’aujourd’hui, je ne vois pas Hazel, c’est mon jour de repos. Et pour ne rien arranger, cela fera exactement un an et demi que mon père est décédé. Et ça me fait toujours aussi mal. J’aurai aimé qu’il soit encore de ce monde, qu’il puisse me conseiller sur ma relation avec Hazel. Mais dans le fond, peut-on réellement parler de relation ? Ça serait plus une collaboration, employeuse/employée. Mais ce n’est que des termes … Soupirant, je repousse la couverture et me dirige dans la cuisine. J’allume la cafetière, alors que Madeleine vient se frotter contre mes jambes nues. C’est à ce moment-là que je remarque qu’il est déjà midi. En même temps, je me suis couchée tard … Lui donnant à manger, je sens une tornade qui me passe entre les jambes. Heiko … Levant les yeux au ciel, j’attrape ma tasse pleine de café avant de m’appuyer contre le mur. Mes deux amours ont pris l’habitude de manger dans la même gamelle. Je ne sais même pas comment c’est arrivé, alors que Madeleine n’acceptait pas auparavant. Soupirant, je finis ma tasse et la glisse dans l’évier. Parfois, j’aimerai énormément avoir un lave-vaisselle ! Mais c’est bien trop cher pour moi … Me dirigeant vers la salle de bain, je prends une douche rapide. Vu que je n’ai pas envie de m’habiller, j’enfile simplement un jogging et un t-shirt trop grand pour moi. Remontant mes cheveux blonds en un chignon rapide, je retourne dans le séjour. J’aime faire comme si j’avais plusieurs pièces, alors que ce n’est pas le cas. Attrapant la laisse d’Heiko, j’ai à peine le temps de la prendre correctement qu’il est déjà assis à mes pieds. Ce chenapan a déjà compris qu’on allait se promener. Cela fait que quatre mois que je l’ai, mais il est déjà habitué à sa promenade. Attachant la laisse à son collier, je souris à ma Madeleine, avant de sortir, une fois mes affaires dans les poches et l’appartement fermé. Me dirigeant rapidement vers le dog park. Mais après plusieurs mètres, Heiko en a marre et commence à être fatigué. Aussi, je m’assoie sur un banc, et ferme les yeux, profitant du soleil. Ma petite canaille se couche au sol, à moitié sur mes pieds, ce qui me fait rire. Soudain, Heiko se redresse et j’ai juste le temps d’attraper la laisse, avant qu’il ne se mette à courir vers l’autre chien. Heureusement, ils ne se battent pas. Non Heiko a simplement envie de jouer. Quand une main se tend pour remettre la laisse à l’autre chien, je relève les yeux vers la personne. Et je me fige. Mon ancien patron. Avalant difficilement ma salive, je ne sais pas réellement comment réagir. Est-ce un test avant qu’il ne me hurle dessus, car je suis partie sans un mot ? Je n’en ai aucune idée … « Non votre chien a été très sage Monsieur Briar, je vous assure. » Quoi répondre à si je vais bien ? Rien. Aujourd’hui, ce n’est pas le bon jour, mais demain, ça ira mieux. Baissant les yeux, je tiens fermement la laisse d’Heiko. « Monsieur Briar ? Je suis désolée d’être partie comme ça … D’avoir lâché les filles et vous, du jour au lendemain … Mais ce n’était vraiment pas un métier pour moi … »


Swann Maxwell
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Ven 9 Juin - 18:28

   

   
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   Swagène
   

   

   
Clovis aimait quand je lui proposais d’aller faire une promenade dans le Dog Park du quartier Midtown. Il y croisait d’autres chiens et il pouvait se sociabilisé, ce qui n’était pas évident étant donné que le seul autre animal que j’avais chez moi était un chat pour le moins asocial. Cataline était peut-être une mémère calme, elle détestait être dérangée pendant sa sieste et encore moins par un gros chien comme Clovis. Mais en même temps, Cata comme je la surnommais allait souvent embêter Clovis quand lui dormait alors ce n’était qu’un juste retour des choses. Mon chien et mon chat s’entendaient bien, ce qui était une bonne chose. Clovis ne s’ennuyait pas quand j’allais travailler. Je fis un arrêt par une boulangerie pour m’acheter de quoi manger ce midi car la faim commençait à se faire ressentir. Je m’achetais un panini chorizo-mozzarella comme je les aimais avant de prendre la direction du Dog Park où je pus libérer Clovis de sa laisse. Mon chien resta près de moi, étant bien dressé, mais je dus m’asseoir pour manger correctement. A ce moment-là, Clovis remarqua un autre chien et se précipita vers lui. J’eus peur que les deux animaux ne se battent mais ils semblaient plus avoir envie de jouer qu’autre chose. Je me précipite pour rattraper mon chien avant qu’il ne blesse l’autre chien ou ne se blesse lui-même et je prête un peu plus attention à la jeune propriétaire de l’autre chien, en laisse. Je connaissais mademoiselle Maxwell car elle avait été une des jeunes femmes travaillant à l’Eden. Elle était arrivée il y a deux ans mais n’était resté que six mois parmi nous avant de ne jamais revenir. Cela faisait un an et demi que je n’avais pas revu la jeune femme et j’étais étonné de la revoir dans ce genre de moment. Le hasard faisait parfois bien les choses. Je m’inquiétais d’abord de savoir si mon chien n’avait pas trop embêté la jeune femme. Elle me rassure en me disant que non, qu’il avait été très sage. Je ne peux m’empêcher de caresser la tête de Clovis pour le féliciter d’avoir été bien dressé même si c’était moi qui m’en était occupé. Je reportais rapidement mon attention sur la jeune femme qui s’excusait d’être parti il y a un an et demi, d’avoir laissé les filles se débrouiller sans elle. « Ne vous inquiétez pas pour ça, je suis persuadé que votre excuse est parfaitement valable. » Je posais doucement ma main sur l’épaule de la jeune femme. Je n’avais jamais douté une seule seconde que mademoiselle Maxwell avait eu une bonne raison de ne pas revenir à l’Eden un soir. C’était pour cela que je n’avais pas cherché à lui faire un procès, ce que d’autres employeurs n’auraient pas hésité à faire. Je lui fis alors un signe de la main pour que nous puissions nous installer sur le banc qu’elle avait été obligé de quitter à cause de Clovis. J’allais m’asseoir sur ce dernier avant de croquer dans mon panini, attendant de voir si la jeune femme voudrait me parler de ce qu’il c’était passé. Je ne la forçais en rien, on pouvait toujours discuter d’autres choses.
   

   

   
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Dim 11 Juin - 14:50


Promenons-nous dans le parc

Swagène


Heiko aimait beaucoup aller au Dog Park, parce qu’il trouvait toujours un autre chien avec qui s’amusait. Mais ce n’était pas également la seule raison. Il pouvait ici, courir librement, dès que je lui enlevais sa laisse. C’était un avantage avec lui, il m’écoutait parfaitement. Hormis lorsqu’il avait décidé le contraire, ce qui était normal, car c’était une vraie tête de mule. Mais je l’aimais mon chien, même si ça ne faisait que quelques mois que je l’avais avec moi. Il avait pris ses marques et j’étais contente de voir que même avec Madeleine, les deux boules de poils s’entendaient bien. Prenant place sur un banc, vu qu’Heiko est fatiguée, je ferme les yeux et laisse le soleil réchauffait ma peau. Mes pensées se dirigent vers Hazel. Que fait-elle ? Est-ce qu’elle va bien ? Avec qui passe-t-elle sa journée ? Jasper ? Tellement de question auxquelles j’aimerai avoir une réponse. Mais je ne suis que son employée. Me sortant de mes pensées, Heiko se redresse subitement prêt à courir vers un autre chien. Me figeant, j’ai simplement le temps d’attraper la laisse de mon petit chenapan, avant qu’il ne parte plus loin. Malheureusement, lorsque je vois le propriétaire de l’autre chien, je ne sais pas réellement comment réagir. Aussi, je commence déjà par le rassurer sur le comportement de son chien. C’est vrai qu’il a été très sage et n’a pas attaqué Heiko comme je le craignais au départ ! Mais bien vite, je m’excuse de mon comportement personnel. Je l’ai tout de même lâché du jour au lendemain, lui et les filles, alors que je n’avais pas prévenu de mon départ. Et j’ai peur, que maintenant qu’il est devant moi, qu’il me force à revenir travailler pour lui, sous peine de me coller un procès. Sa réponse me fait soulagement, lorsqu’il me dit qu’il sait que j’ai une excuse valable pour avoir déserté mon travail de la sorte. Sa main se pose sur mon épaule, et je ne sais pas réellement comment réagir. Aussi, je baisse les yeux et le vois m’indiquer le banc d’un signe de main. Est-ce une bonne idée de l’accompagner ? Après tout, même s’il vient de me dire qu’il comprend, rien ne me le prouve vraiment. Fermant les yeux, je pèse rapidement le pour et le contre, avant d’attraper la laisse d’Heiko à pleines mains et de me diriger vers le banc où il vient de s’asseoir. Prenant place à ses côtés, je fais signe à mon chien de se coucher à mes pieds. Je n’ai pas envie qu’il aille embêter Monsieur Briar. Surtout qu’aujourd’hui, ce n’est pas vraiment le bon jour pour chercher les ennuis… Frottant mes mains l’une contre l’autre, je fixe le sol. Je ne sais pas pourquoi, je me sens le besoin de me justifier, maintenant que je me trouve face à mon ancien patron. « Vous savez Monsieur Briar, ce n’était vraiment pas voulu, mon départ … Enfin si, mais pas comme ça … Ce n’était vraiment pas fait pour moi … Et puis, vous savez, j’étais là pour payer des études à mon petit frère, pas par plaisir … Mais les regards que certaines personnes me lançaient …. J’en ai encore froid dans le dos. »Rien que d’en parler, je ressens un frisson de dégoût. Même si ça appartient au passé, il m’arrive encore de rêver de cette période de ma vie et de me réveiller en sueur. J’aimerai pouvoir l’effacer mais ce n’est pas possible. Ça fait partie de moi maintenant.


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Mer 14 Juin - 11:55

   

   
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   Swagène
   

   

   
Je ne m’étais pas attendue à croiser mademoiselle Maxwell aujourd’hui, au parc. Et encore, je ne l’aurais même pas vu si Clovis n’avait pas décidé d’aller jouer avec son chien. Je ne quittais pas la jeune femme du regard, elle ne semblait clairement pas à l’aise d’être en ma compagnie. Et cela se confirma quand elle me parla, disant qu’elle était désolée de m’avoir abandonné du jour au lendemain. J’essayais tant bien que mal de la rassurer mais je n’y arrivais pas beaucoup. Je décidais de m’asseoir sur le banc où se trouvait la jeune femme quelques minutes plus tôt, avant qu’elle ne soit obligée de se lever pour arrêter son chien. Clovis était tellement mieux dressé que cela habituellement. Il n’empêche que je n’arrêtais pas de penser à ce qu’elle m’avait dit, concernant le fait qu’elle avait déserté. Je ne lui en voulais pas, elle n’était pas la première et ne serait certainement pas la dernière. Et puis, cela s’était vu qu’elle n’était pas à l’aise dans ce métier alors clairement, je ne lui en voulais pas. La jeune femme vient finalement s’asseoir à mes côtés et je sens qu’elle est encore plus tendue qu’avant. Je ne savais pas quoi faire pour qu’elle se détende en ma compagnie. Peut-être qu’elle avait de trop mauvais souvenirs à l’Eden et que comme j’en étais le propriétaire, je lui rappelais cette période de sa vie? Je fixais mon regard sur elle quand elle reprit la parole, m’expliquant sa position. Je comprenais mieux son départ et j’étais d’accord avec elle sur un point, ce métier n’était pas fait pour elle. Et je pouvais comprendre qu’elle n’ait pas aimé le regard de certaines personnes. Même si je faisais toujours attention à ce que les filles ne soient jamais ennuyées par un client, certains étaient tenaces. Je n’allais pas lui dire mais un des clients de l’Eden me parlait régulièrement d’elle. Il voulait savoir son nom de famille, des choses sur elle. C’était comme ça depuis deux ans… Alors déjà que moi, j’étais mal à l’aise quand on me faisait ce genre de demande, je pouvais facilement comprendre qu’elle soit mal à l’aise avec le regard des clients. Mais une information me brisa le cœur. Elle avait fait cela pour payer des études à son petit frère. « Vous savez, je comprends parfaitement que les regards des clients aient pu vous gêner. Moi-même, je suis un peu mal à l’aise vis-à-vis de ça. » J’avais tendance à être facilement empathique et je n’osais même pas imaginer ce que cela faisait de voir un pervers lubrique poser son regard sur son propre corps. C’était certainement pour cela que j’étais autant protecteur avec mes employés, qu’ils soient simplement barman ou stripteaseuse ou même prostituée. Je reportais mon regard sur la jeune femme à mes côtés. « Vous avez pu retrouver quelque chose à la suite de ça? » Je m’inquiétais réellement pour la jeune femme. Savoir qu’elle avait fait cela pour payer les études de son frère était une donnée que j’ignorais il y a un an et demie et si j’avais su, j’aurais essayé de garder contact avec elle. Ne serait-ce que pour savoir si son frère est toujours en étude, si elle a réussi à retrouver du travail…
   

   

   
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Jeu 15 Juin - 16:40


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Swagène


Je ne m’étais vraiment pas attendue à recroiser monsieur Briar, et encore moins dans un parc pour chiens. Mais comme quoi le destin était rusé et fourbe. Aujourd’hui, ce n’était pas n’importe quel jour pour moi, c’était celui de la mort de mon père, un an et demi après. Et si j’avais été travaillé chez monsieur Briar à l’Eden, c’était pour une chose : aider mon père et pouvoir payer des études à mon petit-frère. Et vu que je ne pouvais pas trouver un travail qui demandait de lire ou écrire, l’Eden avait été un métier presque parfait. A la différence que je n’avais pas supporté d’avoir autant de regards sur moi. Ce n’était vraiment pas pour moi. Et j’avais réussi à tenir six petits mois, avant de fuir, du jour au lendemain. Aussi, assise à côté de mon ancien patron, je tente de justifier mon comportement. Je lui explique pourquoi j’avais besoin de ce travail, mais également pourquoi j’étais partie. Sa réponse me fait relever les yeux vers lui, immédiatement. « Vraiment ? » J’ai vraiment du mal à me dire qu’il est mal à l’aise face à ses regards que les clients peuvent nous lancer. Pour moi, monsieur Briar est un homme fort, que rien n’impressionne. En tout cas, je ne sais pas réellement pourquoi, mais ça me soulage qu’il comprenne que je n’étais pas à ma place dans son établissement. Peu de patron peuvent se montrer aussi compréhensibles. Je relève la tête lorsqu’il me demande si j’ai retrouvé du travail par la suite. Est-ce que je dois lui dire toutes les galères que j’ai eues ? Ou simplement dire que j’ai trouvé enfin chez Hazel et que finalement, ce métier me convient bien mieux ? J’ai peur qu’il prenne mal la chose à force … Soupirant, je ne me vois pas lui mentir. C’est bien quelque chose que je déteste en plus. Puis bon, un an et demi s’est écoulé maintenant, et il a l’air de m’avoir pardonné. Me raclant la gorge, je caresse doucement la tête d’Heiko, qui vient de se poser sur mes genoux. « Pour être honnête, ça n’a pas été facile. Je me faisais régulièrement virer, mais heureusement, je retrouvais derrière. Mais depuis quelques semaines maintenant, j’ai trouvé un travail qui me plait … je suis auxiliaire de vie … » Dis comme ça, ça ne fait pas sûrement bonne impression. Mais je ne voulais pas lui cacher que j’avais eu du mal après être partie de l’Eden. Puis s’il a posé la question, c’est que ça l’intéresse non ? Me tournant vers monsieur Briar, je lui souris doucement. « Enfin … C’est du passé maintenant. Mon métier me permet d’envoyer de l’argent à mon frère, ce qui est le plus important … vu qu’il n’a pas de revenu autrement… » Et non mon père n’était plus là pour lui payer ses études également. Il n’y avait plus que moi, vu que Greg ‘ était je ne sais où … Soupirant, je me rends compte qu’une larme a glissé sur ma joue. Ça fait toujours aussi mal de me dire que mon père n’est plus là … Même si on encaisse, la douleur ne disparait jamais réellement. J’essuie rapidement ma joue et souris à Heiko, qui vient de me lécher les doigts. Il est tellement adorable ! Inspirant, je me tourne vers mon ancien patron, espérant qu’il n’a rien remarqué. « Hum … les filles vont bien ? Enfin je comprendrais que vous ne voulez pas me répondre … » J’essaye clairement de changer de sujet, si jamais il a remarqué quelque chose, ce que je n’espère pas !


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Lun 26 Juin - 14:54

   

   
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   Swagène
   

   

   
J’étais content d’avoir recroiser la jeune femme, de pouvoir m’expliquer avec elle. Je m’étais inquiété pour elle-même si je n’en avais rien montré. Je m’étais posé mille questions concernant le pourquoi elle avait arrêté mais je commençais à comprendre désormais. Quand je lui répondis que j’étais moi-même un peu mal à l’aise parfois concernant le regard des clients, elle sembla avoir du mal à me croire. Sa question en disait long et me faisait à moitié sourire. « Vous savez, ce n’est pas toujours évident. Je suis responsable de la sécurité et les clients ne doivent pas dépasser les bornes. Et puis, les filles veulent parfois juste danser et j’aimerais qu’elles n’aient pas à supporter certains clients un peu pervers… » C’était ma hantise même. Qu’un client ose porter la main sur une des filles. Je me sentirais tellement coupable si jamais cela devait arriver. Je m’étais toujours porté comme le garant de leur sécurité, argumentant qu’il ne leur arriverait jamais rien. Et si jamais cela devait arriver un jour, je savais que je perdrais la confiance des filles. Ce que je refusais. Alors je surveillais constamment la boite, que cela soit depuis mon bureau ou directement dans la salle. Je m’inquiétais quand même pour la jeune femme à mes côtés, j’espérais qu’elle avait pu retrouver un emploi rapidement. Elle m’expliqua alors que ça n’avait pas été facile, qu’elle avait enchainé des petits jobs et je hochais simplement la tête avant de sourire quand elle ajouta qu’elle avait trouvé quelque chose de plus stable désormais. Auxiliaire de vie… Je la voyais définitivement mieux dans ce métier que dans celui de stripteaseuse. Elle ajouta que grâce à ça, elle pouvait envoyer de l’argent à son frère et je hochais la tête. « C’est très courage de votre part de faire ça. » Je ne connaissais pas la situation familiale de la demoiselle et je ne voulais pas poser de questions indiscrètes alors je me contentais de ce qu’elle voulait bien me dire. Cependant, je ne m’attendais pas à voir une larme couler sur sa joue, larme qu’elle essuie rapidement cependant. Je ne réagis pas, ne sachant de toute façon pas quoi faire. Elle me demanda alors si les filles allaient bien et je souris simplement. « Elles vont très bien. C’est toujours à peu près pareil, des filles sont parties, d’autres sont arrivées. On a eu pas mal de changement ces derniers temps. » Certaines avaient réussi à sortir du trou et n’avaient donc plus besoin de travailler pour moi, d’autres avaient simplement arrêtés parce qu’elles en avaient assez… La vie continuait. Je posais alors doucement ma main sur l’épaule de la jeune femme. « Vous savez, il ne faut pas hésiter à parler si quelque chose ne va pas, cela peut parfois faire du bien. » Je ne m’attendais pas à ce qu’elle me parle mais au moins qu’elle s’ouvre à quelqu’un. Elle semblait porter toute la misère du monde sur ses frêles épaules et ce n’était jamais très bon d’agir ainsi, sans se reposer sur une épaule attentive de temps en temps.
   

   

   
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C’est vrai que je suis surprise, lorsqu’il me dit qu’il comprend tout à fait que je n’étais pas si à l’aise que ça, lorsque j’étais son employée. C’est bien pour cette raison que je n’arrive pas à cacher ma surprise. Sa réponse me laisse perplexe et pourtant, je sais qu’il dit vrai. C’est vrai que pendant les six mois que j’ai travaillé pour lui, je n’ai jamais un quelconque problème avec un des clients. Mais je ne pensais pas que Monsieur Briar était aussi protecteur avec les filles. Hochant simplement la tête, j’enchaine ensuite en lui disant que je travaille comme auxiliaire de vie maintenant. J’ai vraiment eu un coup de chance pour trouver ce travail. Moi qui n’ai aucun diplôme, ce n’est pas moi qu’on aurait choisi en premier lieu. Et pourtant, c’était moi qui travaillais pour Hazel, l’aidant dans les tâches du quotidien. Même si ce n’était pas de tout repos, ça me plaisait bien plus. J’aimais depuis toujours aider les autres. Je ne sais pas réellement pourquoi je lui avoue que j’envoie de l’argent à mon petit-frère. Après tout, ma vie ne doit pas l’intéresser tant que ça. Et pourtant, lorsque mon ancien patron me répond que c’est très courageux, je ne peux m’empêcher de me sentir fière. Fière car même si je ne vis pas convenablement, je sais que mon frère fait ce qu’il veut et ça me plait. Sylvain n’a que moi pour lui payer des études, car Greg’ est bien trop égoïste pour nous donner des nouvelles en plus ! Et puis mon père … Penser à lui me fait verser une larme que j’essuie rapidement, espérant que Monsieur Briar ne l’a pas remarqué. Changeant de sujet, je lui demande comment vont les filles. Même si je n’ai plus de nouvelles, je ne peux m’empêcher de poser la question. Après tout, nous avons tout de même passé six mois ensemble, à se faire relooker par des inconnus. Et même si ce n’est plus mon souci maintenant, je veux être certaine qu’elles se portent pour le mieux. Je souris lorsqu’il me dit que ça va, même s’il y a eu du changement dans le club. En même temps, ça peut se comprendre. Tout le monde n’est pas fait pour être stripteaseuse. La preuve, je n’ai tenu que six mois, avant de ne plus supporter. Mais je suis contente de savoir que certaines ont réussi à quitter le club. Même si c’est un métier comme un autre, tout le monde ne peut pas supporter de montrer son corps à tout le monde. Puis au bout d’un moment, ça en devient même gênant et on a envie d’autre chose. Sa main se pose sur mon épaule et je sursaute légèrement, ne m’y attendant pas. Lorsqu’il prend la parole, je sais qu’il dit vrai. Et pourtant, je n’ai pas envie de me plaindre. Je ne suis pas comme ça ! « Je sais bien … » Je murmure à peine. J’aimerai me confier, dire que ça ne va pas. Mais je ne le peux pas. Qui suis-je pour le faire ? D’autres ont des raisons pour pleurnicher, ce qui n’est pas mon cas. Qu’Hazel le fasse, ça serait compréhensible. Mais pas moi … Baissant la tête, comme si j’étais honteuse, je retiens avec peine mes larmes. « C’est juste que … aujourd’hui, n’est pas une bonne date … Puis je ne travaille pas, alors je n’arrive pas à me changer les idées … » Est-ce que je dois dire plus ? Je n’en sais rien …. Fermant les yeux, je me mords les lèvres. « Pour tout dire, ça fait un an et demi que mon père est décédé, et c’est compliqué à gérer … Enfin je ne vais pas vous embêter avec mes petits problèmes sans importance. »


Swann Maxwell
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Dim 2 Juil - 17:54

   

   
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Ce n’était pas tous les jours évidents d’être patron d’une boite comme l’Eden. Pour des patrons peu scrupuleux peut-être mais pas pour moi. J’essayais toujours de faire en sorte que la soirée se passe bien pour les filles mais ce n’était pas toujours évident. Je n’avais pas des yeux partout bien que j’essayais. Mais j’avais déjà eu des problèmes avec certains clients qui étaient désormais sur la liste noire de la boite de nuit. Les videurs avaient accès à cette liste tous les soirs et elle était actualisée dès qu’un client se montrait un peu trop entreprenant avec une fille. Mais certaines n’étaient clairement pas faite pour ce métier et malgré tout ce que je pouvais faire pour améliorer leur quotidien, elles n’arrivaient pas à se faire à cette vie. C’était le cas de Swann et je ne lui en voulais pas. Néanmoins, je ne pouvais m’empêcher de la trouver courageuse. Cela ne devait pas être évident de se lancer dans ce genre de métier et elle l’avait fait pour son frère, pour qu’il suive des études. Comment ne pas trouver cela courageux? Mais je sentais que quelque chose n’allait pas. Je ne connaissais certes pas beaucoup la jeune femme mais je la connaissais déjà suffisamment pour constater quand elle n’allait pas bien. Je posais doucement ma main sur son épaule, ne pouvant m’empêcher de grimacer légèrement quand elle sursauta. Je n’avais pas voulu lui faire peur. Je l’écoutais alors me dire que ce n’était pas une bonne journée aujourd’hui et je savais qu’elle allait parler, qu’elle allait me dire ce qui n’allait pas. Je gardais le silence, ne voulant pas briser l’élan de la jeune femme en lui coupant la parole. Elle m’avoua alors que son père était décédé il y a un an et six mois, certainement quelques jours avant qu’elle ne quitte la boite. Je me sentis soudain tout idiot. Je ne m’étais pas attendu à un tel aveu de la part de la jeune femme et je ne pouvais pas dire que je savais ce qu’elle ressentait, mes parents étaient tous les deux encore vivants. Mais j’imaginais parfaitement la douleur qu’elle avait pu ressentir. Je serrais légèrement l’épaule de la jeune femme entre mes doigts, voulant lui témoigner ma sympathie. « Je suis désolé pour vous mademoiselle Maxwell. Cela n’a pas dû être facile pour vous et je comprends mieux maintenant votre départ. » Je ne pouvais décemment pas lui en vouloir. Je ne savais pas quoi dire d’autres, je n’étais pas spécialement doué pour remonter le moral. J’avais déjà du mal à parler avec ma propre fille alors avec une jeune femme que je ne connaissais pratiquement pas… « J’espère que cela va mieux pour vous aujourd’hui. » Je me doutais qu’elle avait eu du mal à remonter la pente mais j’espérais sincèrement que cela allait mieux pour la jeune femme et pour son frère. Laissant ma main glisser sur l’omoplate de Swann, je frottais un peu énergiquement la jeune femme, essayant de lui témoigner un peu de ma sympathie.
   

   

   
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▲ Identité Sexuelle : Homosexuelle depuis toujours et fière de l'être, même si ça n'a pas toujours été facile.
▲ Cupidon : Mon cœur balance entre elle et elle. Elle, c'est Hazel, mais je ne peux l'aimer, ne sachant pas ce qu'elle ressent. Alors je ne dis rien, j'attends, espérant.
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Mar 4 Juil - 16:01


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Swagène


Le plus compliqué de voir monsieur Briar, ce n’est pas d’affronter son regard parce que j’ai quitté l’Eden comme ça. Non c’est la culpabilité qu’il me ronge. Même s’il m’a dit qu’il ne m’en voulait pas, ce n’est pas mon cas. Je me sens tellement coupable. Et peut-être que ce sentiment est décuplé, tout simplement parce qu’aujourd’hui, n’est pas une bonne date. Ne sachant pas si je peux me confier ou pas, je n’ose pas le faire. Pourtant, sa main est réconfortante sur mon épaule. C’est peut-être ça qui me force à me livrer. Ou peut-être est-ce simplement le fait que je ne peux plu encaisser. Enfin tout en est que je lui dis ce qui ne va pas. Enfin ce n’est qu’une partie mais ça me fait du bien. Eugène sert doucement mon épaule, avant de prendre la parole. J’aimerai le contredire, lui dire que ce n’est pas que pour ça que j’ai quitté l’Eden. Mais j’ai la gorge trop serrée pour le faire. Aussi, je lui laisse croire que c’est pour ça. Tachant de reprendre le dessus, j’ai pourtant du mal. Encore plus lorsqu’il me dit qu’il espère que ça va mieux maintenant. Sa main frotte mon omoplate, mais ça ne me fait rien. Même si le temps passe, on ne se remet jamais d’un décès. Mais s’il me dit ça, c’est qu’il n’a jamais connu la douleur de perdre un de ses parents. Et il a de la chance. Essuyant une larme sur ma joue, je me tourne légèrement vers lui. « Jamais ça n’ira mieux vous savez Monsieur Briar … C’est une douleur permanente. Encore plus lorsque ça détruit, comme un dernier coup de marteau, la famille. » Baissant la tête, je ne sais pas quoi dire. La conversation est en train de virer au dramatique. Et pourtant, comme il me l’a dit, ça fait du bien d’en parler. Attrapant sa main qui est sur mon omoplate, je la sers doucement. « Vous savez, vous pouvez m’appeler Swann, et non mademoiselle Maxwell. » Je relâche sa main, en rougissant doucement. C’est mon ancien patron, je ne dois pas me comportement de lui de cette manière ! Tentant de me reprendre encore une fois, je tourne la tête vers lui et je lui lance un sourire forcé. « Enfin ce n’est rien de grave, vous voyez ! Pas de quoi s’inquiéter. » Même moi, je n’y crois pas. Mais je sais que demain, ça ira mieux. Il le faudra de toute manière, je travaille. Mais au moins, quand je suis chez Hazel ça me change les idées. Puis elle me fait oublier tous mes problèmes. En vrai, si je pouvais rester chez elle, je le ferais.


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Mer 23 Aoû - 11:22

   

   
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   Swagène
   

   

   
Si j’avais su que la jeune femme culpabilisait d’avoir lâché son poste du jour au lendemain, je lui aurais à nouveau dit que cela n’était pas un problème, qu’elle n’avait pas à s’en faire pour ça. Mais je l’ignorais, elle ne m’en parlait pas et comme je n’étais pas devin… Je reportais mon regard sur la jeune femme quand elle me parla de la mort de son père, du fait que cela ne disparaissait jamais. Je n’avais pas perdu mes parents, je ne pouvais donc pas comprendre sa douleur. Et puis, nous étions une fratrie soudée avec mon frère et ma sœur donc je ne pouvais définitivement pas savoir ce que vivait la jeune femme, me mettant difficilement à sa place. Mais je pouvais comprendre que cela soit dur à supporter quand la mort de quelqu’un fait exploser votre famille. La mienne avait explosé à cause d’une autre femme, mon ex-épouse m’ayant quitté du jour au lendemain pour une collègue de travail, emportant notre fille avec elle. « Je suis réellement désolé pour vous. Je ne sais pas ce que vous vivez mais je peux vous dire une chose: j’espère que cela va s’arranger. » C’était quand même la moindre des choses. La vie méritait d’être belle et vécue même quand vous avez l’impression que tout va de travers. Après tout, j’avais toujours pensé que jamais je ne me remettrais de la séparation d’avec ma femme et pourtant… Mais en même temps, pouvais-je réellement comparer un divorce à un décès? Clairement non. Ce n’était pas la même chose. Je fus légèrement étonné quand elle prit ma main pour me dire que je pouvais l’appeler Swann, je n’étais pas habitué à cela. Mais je ne pus m’empêcher de sourire légèrement. Elle relâcha rapidement ma main en rougissant légèrement, me faisant sourire un petit peu plus. Elle ajouta ensuite que ce n’était rien de grave et qu’il ne fallait donc pas s’inquiéter. J’avais comme un doute que cela ne soit pas grave mais je ne voulais pas m’immiscer plus dans sa vie que ce que j’avais déjà fait. Alors je me contentais de hocher la tête en reportant mon regard devant moi. « Alors, ce nouveau métier vous plait? » Je ne savais pas de quoi lui parler sans paraître trop curieux alors j’avais décidé de lui parler de son métier, de ce qu’elle faisait désormais. Et j’avais dans l’idée qu’il lui plaisait, elle semblait bien plus épanouie que lorsque je l’avais connu à l’Eden. C’était d’ailleurs fort agréable de croiser une jeune femme que j’avais eu un employé et qui avait fini par s’en sortir. Je détestais quand les filles restaient trop longtemps comme stripteaseuse ou prostituée au sein de mon établissement, j’avais l’impression qu’elles ne s’en sortiraient jamais. Il y en avait eu qui était resté très longtemps mais qui avaient réussi à quand même s’en sortir. Aucune des filles qui travaillaient dans la boite lorsque j’avais repris l’Eden il y a quatre ans ne travaillaient encore pour moi.
   

   

   
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Lun 28 Aoû - 15:40


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Swagène


J’essaye de le rassurer tant bien que mal, sans savoir réellement pourquoi. Surement pour qu’il ne vienne pas à me poser trop de question sur ce qu’est ma vie. Parce que même si j’ai un travail, on ne peut pas dire que je sois dans les meilleures conditions de vie. Rien que pour payer une facture, c’est limite mission impossible, car je ne sais pas ce qu’on me dit dans le courrier. Aussi, lorsque je n’ai pas le temps d’aller jusqu’à l’agence, je me retrouve bloquer car je ne peux pas payer. Je dois attendre d’avoir le temps, pour faire ce que je dois faire. Lui souriant, tristement malgré tout, je ne sais pas trop quoi dire. « Vous avez de la chance de ne pas avoir connu ça, Monsieur Briar. » Je ne sais plus trop quoi penser. C’est trop compliqué. Parfois, j’aimerai changer de vie, mais je ne sais pas comment faire … Déjà quand on ne sait pas lire ni écrire, c’est vraiment trop compliqué. Mais en plus quand on aucun diplôme comme moi, c’est difficile de se faire engager ailleurs. Bon j’avais déjà eu de la chance de me faire engager par monsieur Samerson. Ce n’était pas donné à tout le monde d’avoir une aussi belle seconde chance, comme je l’avais eu. Monsieur Briar me sort de mes pensées en me demandant si mon nouveau métier me plaît. Me tournant vers lui, je lui souris. « Enormément même. C’est ma voie d’aider les autres ! » Mon chien Heiko commence à s’agiter, signe qu’il a envie de rentrer et qu’il doit surement avoir faim. Reprenant sa laisse correctement en main, je me lève et me tourne vers mon ancien patron. « Ce fut un plaisir de vous revoir Monsieur Briar. A bientôt peut-être ! » Puis sans un mot de plus, surtout qu’Heiko commence à tirer, je tourne les talons et me dirige vers mon appartement.


Swann Maxwell
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