Notre petit cocon [Nate]

Nous y voilà ! Après avoir bataillé avec ma soeur pour qu'elle me laisse partir, après avoir essayé de vivre notre relation cachée, nous pouvions enfin être tous les deux, amoureux et passionnés.
Pour y arriver tu as dû être muté ici et moi abandonner ma soeur. Mais ce n'est pas grave parce qu'on est tous les deux. Une vie, on peut toujours s'en reconstruire une ailleurs. Mais ce qu'on vit, c'est unique. Et dès que je t'ai vu, j'ai su que si j'arrivais à t'avoir à mes côtés, je me battrai pour te garder. Coûte que coûte. Alors ça va, ce sacrifice, je le fais le coeur léger.

Je te regarde dormir dans notre chambre. Nous étions arrivés hier, avions mangé une pizza et avions passé une nuit assez agitée. Je laisse mes ongles vernis de noir parcourir ton bras doucement et j'observe la moindre de tes réactions. Tu étais à moi et j'aimais ça. Beaucoup d'idées me traversent les pensées. Certaines perverses, d'autres non. Et puis tu es si mignon lorsque tu dors que je ne veux pas te réveiller. Par contre, je te pique une chemise et je la mets par dessus mon corps nu.
Je mets un peu de musique et vide les cartons de la cuisine en essayant de limiter le bruit au minimum. Une fois le strict nécessaire déballé, j'entreprend de faire un petit déjeuner pour deux et te rejoins dans le lit avec les deux bols de café que je pose sur ma table de chevet.

Je pose doucement la main sur toi et te murmure doucement à l'oreille :

-
Mon amour... J'ai préparé le petit déj'... Réveille toi... Je suis toute nue sous ma chemise !

Et j'enlève ma main pour prendre mon bol. Si ça, ça ne t'avait pas réveillé, c'est que tu as réellement besoin de sommeil.

Tu me reproche d'avoir fait du bruit et de t'avoir empêché de dormir. J'avais pourtant essayé d'être le plus discrète possible. Je soupire en baissant la tête, déçue que ce réveil ne soit pas à la hauteur de mes espérences. Moi qui aurait voulu un Nate tout ce qu'il y a de plus tendre et reposé pour, peut-être, jouer les prolongations de notre nuit, voilà que je me retrouve plus ou moins agressée. Mais il fini par me remercier. Peut-être que la journée n'est pas si mal partie que ça ?

- Désolée... J'evais besoin de vaisselle pour le petit déj'.
Mais j'avais pourtant essayé de faire le minimum de bruit possible.

Le baiser qui s'en suit est sauvage, puissant, long et passionné. Il se répercute dans tout mon être et je n'ai qu'une envie, c'est que nos langues s'entremêlent. Mais il faut manger. Alors j'imite Nate qui entame son petit-déjeuner en me disant que je suis belle. Mais il arrache les boutons de sa chemise qui me couvre le corps et je ris doucement.

- On couvre le corps des femmes pour le plaisir de les déshabiller... Comme les cadeaux de Noël !

Il entreprend d'embrasser toute la surface de mon corps. Au début, ça chatouille. Puis je finis par frissonner de désir et d'empressement. Ma respiration se fait plus forte, presque par saccades. Il me de mande de lui dire que je suis à lui. C'en est presque un ordre. Si j'avais été dans mon état normal, je lui aurais demandé ce qu'il me faisait. La soumission, ce n'était pas mon genre, répondre à des ordres non plus. Mais là, j'étais excitée, frustrée que ce ne soient que des baisers. Alors je ne fais que répondre dans un soupire :

- Oui ! Je suis à toi.. Rien qu'à toi mon amour !!!
Et tu es à moi.

La frustration se fait plus forte et je ne me contrôle plus. J'arrive à nous faire rouler pour me mettre par dessus lui. Je l'embrasse et ma langue caresse ses lèvres. Je suis sauvage, avide. e prends ses mains et les plaque sur mes seins.

-Touche moi... Je veux sentir tes mains sur mon corps... Je veux te sentir sur et dans moi.